Lors de ce symposium régional de haut niveau de la cour pénale internationale, tenu à Niamey du 24 au 26 octobre, ils étaient 13 pays francophones d’Afrique centrale et occidentale à y prendre part…au premier rang desquels, le Gabon.
Deux jours durant, les délégués de pays francophones d’Afrique centrale et occidentale, des responsables de la CPI et des représentants d’organisations régionales, intergouvernementales et non gouvernementales, ont échangés sur les procédures de la CPI, les moyens concrets de renforcer la coopération et la complémentarité entre les états et l’organe de justice afin de faire avancer la justice pénale internationale dans la région.
On ne pouvait donc pas mieux choisir pour l’organisation de ce symposium régional, lequel avait justement pour thème, la complémentarité entre les états et la cour pénale internationale. Comme l’a souligné le procureur de la CPI, Mme Fatou Bensouda après avoir salué le leadership dont ont fait preuve les états africains pour leur contribution à la création de la CPI et à l’avancement de la justice pénale internationale, « la coopération des états est essentielle pour réussir à dissuader et punir les responsables de crimes graves qui choquent la conscience de l’humanité >>. Le procureur a donc fait appel pour une coopération et un dialogue accrus afin de promouvoir les objectifs du statut de Rome.
Ce symposium de Niamey, au quel a pris une part active la délégation gabonaise en tête de laquelle, le ministre de la justice, Francis Nkéa Ndzigue, le procureur de la république, Steeve Ndong Essame Ndong et bien d’autres cadres du monde judiciaire…rentre dans le cadre des efforts consentis en vue de renforcer la coopération entre les états, la CPI…et le soutien mondial. Ces séminaires régionaux sont donc des forums d’échanges de haut niveau nécessaire à l’amélioration méthodique et au soutien à la cour et la justice pénale internationale, dans le respect des droits de l’homme, la reconnaissance des droits de victimes et les règles du procès équitable. La cour n’intervient à cet effet qu’en cas d’absence de volonté ou d’incapacité d’un état à poursuivre et à juger les auteurs de crimes visés dans ce statut dit statut de Rome.
Au terme du colloque, les ministres de la justice et les représentants des états membres ont adopté une déclaration réaffirment leur soutien à la cour.
Clémy