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La CNSS et la CNAMGS données au secteur privé pour leur gestion

L’annonce a été faite par Henri- Claude Oyima, président de la Fédération des entreprises du Gabon (FEG), le jeudi 08 décembre 2022 lors d’un repas offert par le président de la République au patronat.

On pouvait se douter que la gestion calamiteuse actuelle des instances en charge de la sécurité sociale au Gabon à savoir le CNSS et la CNAMGS, allait finir par pousser l’exécutif à un choix qui impliquerait rigueur et efficacité. Ainsi, de la négociation que le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba a eu avec le patronat conduit par son président Henri Claude Oyima, on retiendra que la gestion de la prévoyance sociale au Gabon est sur le point de basculer entre les mains du secteur privé.

Explication : Le principe de fonctionnement consisterait à voir le patronat représenté par la FEG, jouer le rôle exclusif de l’Etat gabonais au sein de ces entreprises comme il le souhaitait. Il lui appartiendra dans ce cadre, de choisir les responsables et les politiques de fonctionnement de la CNSS et de la CNAMGS.

Ce transfert de compétences est la conséquence des effets dévastateurs de la gestion publique sur ces deux entités capitales pour les travailleurs du Gabon.

« Nous avons été heureux des annonces du chef de l’État sur la problématique de la prévoyance sociale. C’est-à-dire que désormais, la Caisse nationale de sécurité sociale et la Caisse nationale d’assurance maladie de garantie sociale seront gérées, comme nous l’avons souhaité, par le secteur privé », s’est réjoui Henri-Claude Oyima au sortir de la rencontre avec le président de la République.

Avant de poursuivre « un pays ne peut pas se développer sans les entreprises. Le président de la République a confirmé ce message de manière solennelle. Pour dire que les entreprises du Gabon doivent désormais prendre la place qui doit être la leur dans le développement de notre économie ».

On parle donc d’une privatisation de la CNAMGS et de la CNSS, qui va forcément diviser les uns et les autres. Mais le plus important s’était d’avoir une maîtrise du coût des prestations sociales. Ce qui demeure l’épineuse équation, qu’on attend voir comment le secteur privé va l’intégrer sans accroître davantage la pénibilité sociale des gabonais.

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