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Huile de palme raffinée: des grossistes verreux mis hors jeux

Face à la rareté et à la chèreté de l’huile palme raffinée et produite localement, le gouvernement gabonais ayant eu echos de certaines pratiques malsaines orchestrées par des vendeurs grossistes dudit produit a, de ce fait, tenu a banir de la chaîne d’approvisionnement les opérateurs économiques comme l’indique le communiqué gouvernementale datant du 21 septembre dernier, co signé par les ministres de l’économie et du commerce.

Le communiqué

 » Depuisquelques mois aujourd’hui, les populations gabonaises font face à une double incrogruité liée à l’approvisionnement de l’huile de palme. Tout d’abord, ce produit raffinée au gabon est sujet une augmentation spectaculaire de son prix de vente initiale. Aussi, on peut également noter la raréfaction de l’huile de palme sur le marché, au triste desarroi des ménages.

La pénurie de ce produit Made in Gabon et son surrenchérissement sont issus, d’une pratique malhônnete, de bon nombre de revendeur grossistes qui n’hésitent pas à maintenir des stocks d’huile de palme invendus dans les terroirs de leurs entrepôts, afin de rarifier le produit et limiter la distribution locale, dans le seul but d’en tirer profit dès que le manque se fera ressentir à l’echelle nationale.

Fort heureusement, les autorités gabonaises se sont saisies de cette affaire, dès les premières interpellations des populations. A cet effet, il a été décidé selon les pouvoirs publics d’exclure ces praticiens obsènes du système économique de notre pays. Par ailleurs le gouvernement encourage les populations à se rendre chez les distributeurs agréer. Il s’agit, entre autres, du groupe Ceca Gadis( Cecado, geant Ckdo, Gaboprix et supergros), de Foberd Gabon, Mbolo, Espodis, etablissement Rawadi, Codipram, Cedicom et Rolla.

Ainsi, sur instruction du gouvernement, il est donc porter à l’attention de tous les opérateurs économiques, la nécessité de respecter la reglementation des prix et de gestion des stocks à tous les niveaux de la distribution. Par consequent, les autorités n’iront pas par le dos de cueillère pour punir quiconque viendrait semer le trouble dans la chaîne d’approvisionnement de ce produit fabriqué localement.

Cependant, les membres du gouvernement rassure les consommateurs gabonais que la direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC) ainsi que la direction générale du commerce (DGC) sont à pied d’oeuvre afin d’intensifier les contrôles en y ajoutant une rigueur scrupuleuse et sanctionner lourdement les contrevenants. D’ailleurs un numero vert (8085) a été mis en place pour denoncer toutes formes d’abus sur le marché. Aussi des numéros whatsapp sont egalement disponibles pour la même circonstance. 061 000 193 pour la DGCC et le 1435 pour la DGC  »

wilfried ALLOGO

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