Une interrogation quotidienne pour la grande majorité des citoyens. A quel prix le kilo de riz, le bâton de manioc, le tas de bananes ? Le poisson , la viande et les légumes, le lait pour les enfants , la baguette de pain ? A cela s’ajoute le prix du ciment, le camion de sable, de gravier ou du kilo de pointes ? Au moment de passer à la caisse, l’addition toujours plus lourde et le portefeuille bien trop léger.
En ce temps de grande saison sèche, voilà ce à quoi se conjugue le marché au quotidien des populations gabonaises. Une explosion des prix des denrées de première nécessité (huile, riz et consorts), et désormais ceux des matériaux de construction qui plombent les portefeuilles et les ménages.
Un petit tour dans la capitale nous a permis de tâter le ressenti des Librevillois. Dans les Akebe, à Alanakiri ou à Bangoss en passant par Mindoube, le centre ville et à Akanda. Même tableau, même discours.
Entre râlement et cri de cœur, les consommateurs demandent tous, la baisse des prix, une meilleure réglementation de la part de nos gouvernants. En clair, une véritable politique de lutte contre la vie chère, pour tuer le mal à la racine.
Et l’inquiétude est d’autant plus grande que ces prix qui loin de connaître une stagnation risquent encore de subir des augmentations dans les jours à venir et cela si rien n’est fait.
A ces difficultés, des questionnements, et ce besoin de vivre correctement. Est-ce ainsi que la vraie politique se nourrit ? celle prônée par le chef de l’état, depuis son premier septennat ?
Que chacun soit heureux et puisse acheter une pointe, une latte , un sac de ciment ou un sac de riz, sans calcul, ni crainte. Et que son assiette soit juste et la notre aussi. Tel est le souhait du président de la république, Ali Bongo Ondimba.