Les prétendus « gabonais » trafiquants de faux billets du musée du Louvre étaient des ouest africains!

Usurpation d’identité, trafique de faux billets du musée Le Louvre et association de malfaiteurs, voilà ce dont est accusé une bande de ressortissants ouest africains.

L’histoire a commencé mi-juin, après l’interpellation aux abords du musée du Louvre à Paris, d’une bande de « 14 individus se prétendant gabonais », lors d’une « vaste opération visant à démanteler un trafic de faux billets » vendus aux touristes dans les files d’attente dudit musée.

Chose étrange, lors de cette opération, des 14 hommes, qui se faisaient passer pour des gabonais, une bonne moitié d’entre eux s’était arrogé le nom de famille du président de la République du Gabon. Si l’histoire avait fortement embarrassé la représentation diplomatique du pays et déçu le peuple gabonais, à la vérification auprès des sources policières en France, le gang était en réalité non pas composé de gabonais mais plutôt de ressortissants ouest africains, notamment de sénégalais.

L’unité de communication et de synthèse de la Direction parisienne de la lutte contre l’immigration clandestine, contactée par un journal local est formelle: aucun gabonais n’était impliqué dans ce trafic de faux billets d’entrée au Louvre. « Beaucoup d’entre eux se nomment Bongo », indique la source de l’unité de lutte contre l’immigration clandestine en France. La plupart prétendent être nés dans la capitale gabonaise, c’est le cas de Bongo Bamba, Bongo Diop Daouda, ou encore de Beyé Bamba, Niang Moyamed et compères…

Selon les enquêteurs, des 14 personnes interpellées dans le cadre de cette opération, presque tous étaient en possession de « faux papiers ».

Pour le moment, on ignore encore comment cette bande a fait pour se procurer de faux papiers gabonais, ni les raisons pour lesquelles certains d’entre eux ursupaient le nom de famille du président gabonais.

Revelée pour la première fois par certains journaux français, puis relayée par la presse gabonaise, l’affaire avait fait bruit et entaché l’honneur du pays. Aujourd’hui, le rétablissement de la vérité par ses journaux se fait toujours attendre.

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