Lutter contre les violences basées sur les genres, c’est le combat dans lequel s’est engagé la société d’exploitation du transgabonais (SETRAG), depuis le 27 mai dernier lors de son partenariat avec l’organisation de défense de la femme et de parité (ODEFPA).
Après Libreville, il y a peu, la campagne de sensibilisation offerte par la SETRAG via son partenaire technique ODEFPA a, dès le 14 juin 2022, débuté sa deuxième étape dans la ville de Booué avant de se déployer dans les villes Ndjolé et Lastourville.
Durant cette sensibilisation acte 2, se sont les maires, les présidents des conseils départementaux, les préfets, les chefferies, les communautés culturelles, les riverains et les agents de la SETRAG en poste dans ces gares qui ont pu bénéficier des outils visant à lutter efficacement contres les violences basées sur les genres.
En effet, tout au long de cette tournée, les participants ont pu être éclairés sur des aspects importants de ce phénomène notamment
– les différentes formes de VBG
– la nécessité de dénoncer ce genre de pratique
– la sensibilisation sur les mécanismes de prise en charge existants mis en place par l’État
– la présentation des différentes formes de violences à l’encontre des femmes et particulièrement celles basées sur les genres
– les conséquences et l’ampleur de ce phénomène
– les mythes et stéréotypes relatifs à la violence sexiste.
Cet exercice de sensibilisation qui s’est déroulé en trois (3) phases a été assuré par un trio de femme de l’ODEFPA composé de Dames Félicité ESSONO, psychologue ayant pour mission la définition des concepts « genre » et « violence » dans leurs aspects; puis Christine MBEGHAN, juriste, pour sa part, elle s’est appesanti sur l’aspect juridique ; Enfin, Sandrine AVEREY née SOUAH AGANAH quant à elle, le soin lui est revenu de décliner les différentes prises en charge.
Au terme de ces échéances hautement fructueux et riches en techniques lutte contre les violences basées sur les genres, plusieurs acteurs en sont sortis mieux informés et ont totalement souscrit au projet.
Wilfried ALLOGO
