Au total, 2213 postes d’enseignants seraient non pourvus à la rentrée prochaine. Selon les données du ministère gabonais de l’Éducation nationale, au niveau du pré-primaire, l’on note un déficit de 270 enseignants ; primaire, 1 224 ; secondaire générale, 486 ; secondaire technique et professionnel, 233.
Selon le ministère, ce déficit s’explique par plusieurs facteurs : le nombre élevé d’enseignants malades et déchargés de cours, soit 279 en 2020 ; le nombre d’enseignants décédés et non remplacés numériquement, soit 79 pour la seule période de 2021-2022 dans le Grand-Libreville (Libreville, Akanda, Owendo) ; le nombre élevé des départs à la retraite pour la période allant de 2020 à 2021 (281) ; le nombre d’enseignants n’accomplissant pas leur volume horaire, soit 1047. Sans oublier, le nombre très élevé d’enseignants bénéficiant des nominations politiques, ou administratives ou détenteurs d’un mandat électif ; le gel des recrutements depuis 2018, et à la suspension de la mise sous présalaire.
Le ministère de l’Éducation nationale, poursuit les démarches pour combler le vide d’enseignants au niveau des écoles publiques. Comme piste de solution, il a lancé pour l’année 2022-2023, un recrutement de plus de 700 enseignants vacataires.