Les nombreux cas de violence commis contre les femmes et des filles relayés à travers les médias gabonais donnent une indication sur l’ampleur du problème dans le pays. Plusieurs organismes humanitaires se donnent pour mission de combattre la Violence basée sur le genre (VGB). La Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) ne fait pas exception. Le 4 mai dernier à Owendo, la filiale d’Eramet s’est engagée à apporter un accompagnement technique à l’Observatoire pour la défense des droits de la Femme et de la parité (Odefpa), à travers la signature d’un partenariat.
Toute problématique est sujette à réponse et solution. C’est pourquoi la Setrag s’engage à combattre ce fléau, aussi bien en milieu professionnel que dans les communautés, à travers l’accompagnement technique de l’Observatoire pour la défense des droits de la Femme et de la parité (Odefpa), avec lequel un partenariat a été signé le 4 mai à Owendo. Ensemble, ils pourront ainsi mener une campagne d’information au niveau familial, scolaire et social sur le problème de la violence domestique sous toutes ses formes. Cette campagne durera plus de trois mois et se déploiera le long de la voie ferrée. Sa tenue a lieu quelques mois après la formation des formateurs référents organisée par la direction du développement durable.
«l’objectif de ce partenariat étant le déploiement de l’Odefpa au sein de la Setrag et au niveau des communautés, en renforçant leurs capacités et connaissances sur les questions VGB. Ceci, au travers des actions de mobilisation communautaires axées sur la prévention, la sensibilisation, la transmissions des informations sur la typologie des facteurs, la communication des mécanismes de plainte pour les victimes», a déclaré Christian Magni, le directeur général de la Setrag.
Et d’ajouter que l’expertise sollicité consiste à prévenir des discriminations de tous genres et constitue une arme indispensable à l’accompagnement des managers, des salariés et des prestataires de son entreprise pour un meilleur vivre ensemble.
Pour sa part, la présidente de l’Observatoire pour la Défense des Droits de la Femme et de la Parité, Honorine Nze Biteghé s’est dite honorée pour le choix porté sur sa structure, laquelle lutte contre toutes discriminations de ce genre. «Lorsque Setrag décide de prendre en main ce dossier, c’est pour que les hommes et femmes qui y travaillent, visiteurs et voyageurs, prennent connaissance de la question des VGB et agissent en conséquence», a-t-elle déclaré.
La question VBG est un problème de société et mondiale et demeure d’actualité. Au niveau du gouvernement gabonais, on assiste à une mobilisation générale par des affichages des posters, bien qu’en anglais parlant de « Elle et Lui ». Dans le milieu professionnel, les deux êtres doivent travailler ensemble pour les objectifs de la société, on doit tenir également compte d’un seul critère, celui de la compétence et non du genre. Le but étant de rendre paisible la société à laquelle nous appartenons. Face aux violences basées sur le genre (VBG), l’Odefpa privilégie l’information pour éviter les discriminations.
Il faut rappeler que la signature de ce partenariat est en phase avec l’objectif de la feuille de route RSE 2018-2023 du groupe Eramet dont Setrag est la filiale.