Des imams gabonais de Libreville et de l’intérieur du pays ont au cours d’une déclaration tenu ce mercredi 27 septembre 2017, condamné avec la dernière énergie, les diffamations et toutes les accusations injustifiées formulées contre la personne du grand imam, président du conseil supérieur des affaires islamique du Gabon ( csaig), Ismaël Oceni Ossa et de celle du conseiller spécial du raïs, Ali Akbar Onanga Y’Obegue.
Entouré des responsables de la communauté musulmane du Gabon, l’imam Ousmane Boubeyi a tout d’abord rappelé le caractère grave des injures, des menaces, des diffamations à l’endroit des autorités religieuses dans les préceptes islamique » la personne, le sang et l’honneur des musulmans sont sacrés. Celui d’un imam l’est encore davantage, elle est inviolable, car dénigrer le détenteur d’une autorité religieuse, c’est aller à l’encontre des principes qui fondent notre religion » a t- il dit. Il était donc bon de le rappeler, mais aussi de s’inspirer de la parole divine, celle du prophète Mohammad qui dit » écoutez et obéissez à l’autorité, même si c’est un esclave obyssin » comme l’a si bien dit Ousmane Boubeyi.
Au travers de cette déclaration, l’imam a également fustigé le fait que l’Université de Médine ait été malencontreusement citée plusieurs fois dans cette affaire » nous condamnons fermement la référence à cette noble université qui assure au monde musulman des enseignements de qualités, pour la connaissance et la pratique de l’islam ».
Pour en revenir une fois pour toute aux accusations injustement portées contre les autorités de la Csaig, l’imam Ousmane Boubeyi a insisté sur les principes qui régissent le fonctionnement du conseil supérieur des affaires islamique du Gabon et a tenu à réaffirmer la confiance de la communauté musulmane qu’il représente et leurs attachements aux autorités religieuses.
Enfin les questions sur, les autorités et les fidèles, la sacralité du musulmans, l’Université de Médine cité dans cette affaire ont été invités sur la table des discussions. Quant aux détracteurs, ils devraient prendre conscience de leurs responsabilités sur la base des enseignements reçu de l’islam. Le bien être de la communauté musulmane du Gabon et le bon fonctionnement de la Csaig en dépende.
Édouard dure