La révision de l’article 401 du code pénal établissant le cadre juridique impliquant une agression sexuelle ou viol a conduit les autorités législatives à étendre les faits sur les époux.
L’égalité homme-femme, prônée par la première dame de la République et portée par le gouvernement gabonais dans son souci d’application de sa politique de l’égalité des chances, résonne fort dans la révision de cette loi.
En effet, l’article 401 du code pénal stipule que : « Constitue un viol, tout acte de pénétration sexuelle de quelque nature que ce soit, commis sur la personne d’autrui avec violence, contrainte, menace, surprise ou ruse, quel que soit la nature des relations entre l’agresseur et la victime y compris s’ils sont mariés, est passible d’une peine d’emprisonnement de 15 ans et d’une amende de 50 millions ». Il ajoute que « Si la victime est une personne mineure de 15 ans, l’absence de consentement est toujours présumée ». Des mesures qui font appel à un comportement plus responsable entre les époux et vient refroidir tous ceux qui considèrent que le mari ou la femme doit se plier et toujours répondre positivement aux demandes sexuelles.
N.e.s.y Ella.