Confronté au fait que le gouvernement n’a toujours pas signé le protocole d’accord visant l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, le Syndicat national des enseignants Chercheurs du Gabon (SNEC) a exhorté la tutelle à changer d’attitude.
« le SNEC espère que le gouvernement mettra à profit cette période de vacances pour se ressaisir et mener à terme les négociations entamées en signant le protocole d’accord. « , a indiqué Nathalie SIMA EYI, vice présidente du SNEC lors d’un point de presse.
Au nombre des points contenus dans le cahier de charge figurent notamment la régularisation des situations administratives, l’augmentation des capacités d’accueil dans les universités et grandes écoles, l’arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération et les vacations. Des points contenus dans un projet de protocole d’accord finalisé avec le secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur le 25 juin dernier.
La tutelle doit profiter de cette période de congés pour apporter en priorité des mesures correctrices dans l’enseignement supérieur paralysé par la crise depuis le 13 juin dernier. Mais selon le SNEC, le gouvernement a «les deux pieds dans le ciment» pour toutes les mesures qui pourraient améliorer la situation actuelle. «Le ministre opte clairement pour la politique du pourrissement qui est devenu malheureusement le mode de gouvernance dans ce pays. », a ajouté Nathalie SIMA EYI, en mêlée de presse.
A noter que les membres du SNEC reprennent leurs activités en fin septembre.
